Le dimanche 25 octobre 2015, les Argentins ont voté, pour la huitième fois depuis le retour de la démocratie dans le pays en 1983, afin de désigner leur nouveau président. En Argentine, un candidat est élu au premier tour s’il dispose de 45% des voix ou s’il a recueilli 40% des suffrages après s’être assuré d’une avance d’au moins 10% sur ses poursuivants directs.
Pour la première fois de leur histoire, les Argentins ont rompu avec cette logique à la fois personnaliste et présidentialiste. Il y a donc eu ballotage à l’occasion des élections de 2015. Et...
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Xavier Dupret
Auteur
chercheur auprès de l’association culturelle Joseph Jacquemotte et doctorant en économie à l’université de Nancy (France)
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