L’actualité des derniers mois nous l’a rappelé — plans hivernaux, construction de dispositifs anti-sdf, arrêts à l’encontre de la mendicité (avec l’annulation récente de l’un de ceux-ci par le Conseil d’État), décès, ou encore célébration des « morts de la rue » —, l’action publique en matière de sans-abrisme n’échappe pas au balancement continuel entre la pitié et la potence, ambivalence récurrente au sein de l’action publique dans le champ de l’action sociale [1]. Si l’on admet que les politiques publiques se construisent, au moins en partie, à travers une dynamique...
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