Face au bilan humain calamiteux de plusieurs décennies de protectionnisme migratoire, promouvoir la libre circulation des personnes entre pays d’accueil et de départ s’est progressivement imposé comme une façon de faire « changer le bon sens de camp ». Portée historiquement par des penseurs de traditions diverses [1], cette perspective est désormais fréquemment mobilisée par les associations de défense des droits des migrants. Véritable antithèse du paradigme de la frontière, elle est notamment défendue par les organisations belges CNCD et CIRE, françaises...
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